Liens de partage

Glossaire

Ce glossaire a pour but de rendre accessible au plus grand nombre les contenus des articles présentés dans le site internet. Il propose la définition de termes techniques en lien avec l'eau et la biodiversité aquatique.

  • Iceberg

    Bloc de glace de très grande taille détaché des glaciers polaires, flottant à la surface de la mer. La portion émergée, c’est à dire hors de l’eau, représente en général seulement un cinquième environ du volume total de l’iceberg.
     


  • Indice biologique global normalisé (IBGN)

    Repose sur l’examen des peuplements d’invertébrés aquatiques peuplant le fond des rivières (larves d’insectes, mollusques, crustacés, vers, etc.). Une note de 0 à 20 est attribuée au niveau d'une station de mesure après étude de ce peuplement d'invertébrés. La valeur de cet indice dépend à la fois de la qualité du milieu physique (structure du fond, état des berges...) et de la qualité de l'eau.
     


  • Indice biologique macrophytique des rivières (IBMR)

    Il s’appuie sur l’examen de l'ensemble des végétaux aquatiques ou amphibies, ainsi que les colonies de cyanobactéries, de bactéries et de champignons visibles à l'œil nu. L'IBMR reflète le niveau de trophie des eaux, pour les formes réduites de l'azote minéral et pour les orthophosphates.
     


  • Indice diatomique (IBD)

    Il prend en compte la structure des peuplements de diatomées (algues brunes unicellulaires microscopiques fixées). Cet indice reflète la qualité générale de l’eau d’un cours d’eau, et plus particulièrement vis-à-vis des matières organiques et oxydables et des nutriments (azote et phosphore). Une note est donnée au niveau d'une station de mesure après étude des communautés de diatomées fixées (algue brune unicellulaire siliceuse).
     


  • Indice poisson

    Il permet d’évaluer la qualité écologique des cours d’eau du point de vue de leur peuplement piscicole. Le principe de cet indice est d’évaluer la différence entre la structure du peuplement de poissons échantillonné et celle d'un peuplement de référence attendu en l’absence de toute perturbation.
     


  • Infiltration

    Pénétration de l’eau de pluie dans le sol par percolation. Elle renouvelle les stocks d'eau souterraine (on parle de recharge) et entretient le débit de l'écoulement souterrain dans les formations hydrogéologiques perméables du sous-sol. Par comparaison avec l'écoulement de surface, l'écoulement souterrain peut être lent, différé et de longue durée (quelques heures à plusieurs milliers d'années).
     


  • Infiltration efficace

    Quantité d'eau infiltrée parvenant jusqu'à la nappe et contribuant à l'alimentation de celle-ci ; elle est parfois exprimée en pourcentage par rapport à la quantité d'eau reçue en surface pendant la durée de référence
     


  • Insecticide

    Se dit d’un produit (souvent chimique) utilisé pour détruire les insectes nuisibles.
     


  • Intrants

    En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures. L’acception est utilisée souvent de manière restreintes pour parler des fertilisants de synthèse, des produits phytosanitaires et de l’eau.
     


  • Irrigation

    Apport d’eau sur un terrain cultivé pour compenser l’insuffisance de précipitations et permettre le bon développement des plantes. Dans le monde, les 2/3 de l’eau sont utilisés pour l’irrigation des cultures.
     


  • Irrigation raisonnée

    Pratique qui consiste à faire un bon usage de l'eau d'irrigation avec des apports d'eau calculés pour assurer une production agricole optimale. Elle vise à éviter les gaspillages et le drainage de substances pouvant être polluante du fait des excès d'eau.