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Glossaire

Ce glossaire a pour but de rendre accessible au plus grand nombre les contenus des articles présentés dans le site internet. Il propose la définition de termes techniques en lien avec l'eau et la biodiversité aquatique.

  • Canal

    Cours d’eau artificiel, construit par l’homme pour l’irrigation, l’énergie, le refroidissement, le transport ou l’alimentation en eau potable. Il est alimenté par prélèvement d’eau des cours d’eau ou des retenues.
     


  • Caniveau

    Canal d’évacuation des eaux, placé de chaque côté d’une chaussée.
     


  • Capacité autoépuratoire

    Capacité biologique, chimique et physique permettant à un milieu de dégrader tout ou partie des substances présentes, notamment organiques. Ce phénomène est fortement lié à l'état fonctionnel dans lequel se trouve le milieu, mais aussi à la capacité d'autoélimination des impuretés par des organismes aquatiques vivants.
     


  • Captage

    Dérivation d'une ressource en eau. Au sens restreint, désigne tout ouvrage utilisé couramment pour l'exploitation d'eaux de surface ou souterraines
     


  • Centrale (hydroélectrique ou thermique)

    Destinées à produire de l’électricité, les centrales utilisent l’eau nécessaire à leur fonctionnement de manière très différente : - pour les centrales hydroélectriques, l’eau est exploité pour l’énergie qu’elle délivre par l’écoulement gravitaire dans les turbines qu’elle actionne, - pour les centrales thermiques (classiques ou nucléaires), l’eau est utilisée pour son pouvoir de refroidissement.
     


  • Chaîne alimentaire

    Ensemble d’espèces vivantes dont chacune se nourrit de la précédente (végétal, herbivore, carnivore).
     


  • Chloration

    Utilisation du chlore comme agent de destruction des germes pathogènes de l’eau à destination humaine, pour protéger les populations des maladies hydriques. Pourtant, le chlore, ainsi que d'autres désinfectants, est à l'origine de divers sous-produits (trihalométhanes, etc.) dans l'eau. On estime que le risque résultant de la présence de germes pathogènes dans l'eau de boisson est supérieur de plusieurs ordres de grandeur à celui qu'induisent les sous-produits chlorés. Pour l'instant, la chloration n'en demeure pas moins la méthode de désinfection la plus répandue, même si on sait que des spores telles que le cryptosporidium et le Giardia lui résistent.
     


  • CLE

    Commission locale de l'eau est l’instance locale de concertation qui élabore le SAGE. Sa composition fait l’objet d’un arrêté préfectoral (décret n°92-1042 du 24 septembre 1992). La CLE définit des axes de travail, recherche les moyens de financement et organise la mise en œuvre du SAGE avec une volonté majeure : réussir la concertation interne et externe, anticiper et résoudre les conflits d’usage.
     


  • Coliformes, coliformes totaux, coliformes fécaux

    Bactéries indicatrices de contamination fécale.
     


  • Comité de bassin

    Le comité de bassin est une assemblée qui regroupe les différents acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l'eau : représentants des collectivités territoriales, des usagers, de l'État, des milieux socioprofessionnels. Son objet est de débattre et de définir de façon concertée les grands axes de la politique de gestion de la ressource en eau et de protection des milieux naturels aquatiques, à l'échelle du grand bassin versant hydrographique.
     


  • Commission locale de l’eau (CLE)

    C'est l'instance d'exécution d'un SAGE. Il s'agit d'une assemblée d'environ 40 personnes, composée d'élus, de représentants de l'État et de représentants des associations d'usagers. Elle a pour mission de favoriser l'émergence d'un équilibre durable entre les différents enjeux de préservation du milieu et de développement des usages. Elle travaille à l'élaboration du SAGE puis à sa mise en œuvre, en particulier à travers la recherche de financements
     


  • Condensation

    Transformation, par abaissement de la température, de la vapeur d’eau en eau.
     


  • Conflits d’usage

    Rivalités entre différents acteurs économiques à propos de l'utilisation d'une ressource (eau, sols, mers, forêts...)
     


  • Confluence

    Point de rencontre de deux cours d’eau.
     


  • Consommation nette

    Fraction de volume d’eau prélevé et non restitué au milieu aquatique après usage (eau consommée par les plantes, évaporation, fabrications industrielle, …).
     


  • Contamination

    Processus par lequel un biotope - et (ou) une population, voire une communauté toute entière - se trouve exposé à un polluant chimique ou radioactif.
     


  • Contamination bactérienne

    Contamination de l’eau potable pouvant être la cause de troubles de santé immédiats (coliques, indigestions, diarrhées, etc.)
     


  • Contrat de rivière

    Il se traduit par un programme quinquennal d'actions (lutte contre la pollution domestique, gestion de la ressource en eau, restauration des milieux, animation, ...) contractualisées entre un porteur de projet (conseil général, syndicat mixte, EPTB, syndicat intercommunal d’aménagement, communauté de communes) et des financeurs (département, région, État, Europe, agence de l’eau), à l'échelle d'un territoire hydrographique pertinent (2000 à 3000 km2)
     


  • Contrat d’agglomération

    Conclu entre l’agence de l’eau et une collectivité territoriale (commune ou groupement de communes), il détermine et évalue financièrement un programme de travaux (en général dans le domaine de l’assainissement) de trois ans, en contrepartie d’aide technique et financière de l’Agence de l’Eau. D’autres financeurs (conseil général ou conseil régional notamment) peuvent également être parties prenantes.
     


  • Corrosivité

    Propriété d'une eau à attaquer certains matériaux par une action chimique, physico-chimique ou biochimique.
     


  • Cours d’eau

    L'existence d'un cours d'eau est juridiquement caractérisée par la permanence du lit, le caractère naturel du cours d'eau ou son affectation à l'écoulement normal des eaux (exemple : canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l'existence d'une source est nécessaire).
     


  • Cours d’eau domaniaux

    Ils font partie, avec les lacs domaniaux, du domaine public fluvial. On distingue : - les cours d'eau domaniaux inscrits à la nomenclature des voies navigables (gestion de la compétence du Ministre chargé des transports). L'État est tenu d'assurer l'entretien de ces cours d'eau et des ouvrages (écluses, barrages,...) pour permettre la navigation,- les cours d'eau domaniaux rayés de la nomenclature des voies navigables, mais maintenus dans le DPF (gestion de la compétence du ministère chargé du développement durable). ''État est tenu de faire les travaux nécessaires au seul maintien de la capacité naturelle d'écoulement de ces cours d'eau, - les cours d'eaux domaniaux concédés par l'État pour leur entretien et usage à des collectivités locales
     


  • Cours d’eau non domaniaux

    Cours d'eau qui ne sont pas classés comme appartenant au domaine public. Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitié du lit, doivent en assurer l'entretien régulier.
     


  • Cours d’eau réservé

    Cours d'eau pour lesquels aucune autorisation ou concession n'est donnée pour des entreprises hydrauliques nouvelles. Pour les entreprises existantes à la date de promulgation de la loi du 15/7/80, le renouvellement de l'acte de concession ou d'autorisation pourra être accordé sous réserve que la hauteur du barrage ne soit pas modifiée. La liste des cours d'eau réservés est fixée par décrets en Conseil d'État.
     


  • Crue

    Montée plus ou moins brutale du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du débit jusqu'à un niveau maximum. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur*. Les crues font partie du régime d'un cours d'eau. En situation exceptionnelle, les débordements peuvent devenir dommageables par l'extension et la durée des inondations (en plaine) ou par la violence des courants (crues torrentielles). On caractérise aussi les crues par leur période de récurrence ou période de retour (voir récurrence).
     


  • Cycle de l’eau

    Dans la nature, à des échelles de temps plus ou moins longues, l’eau circule suivant un cycle qui reproduit les phénomènes de vaporisation et de condensation. L’eau s’évapore des océans, forme les nuages, tombe sous forme de pluie ou autre, circule, s’infiltre et s’évapore de nouveau. C’est un mouvement perpétuel. C’est toujours la même eau qui circule, dans les mêmes quantités.