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Glossaire

Ce glossaire a pour but de rendre accessible au plus grand nombre les contenus des articles présentés dans le site internet. Il propose la définition de termes techniques en lien avec l'eau et la biodiversité aquatique.

  • Affaissement piézométrique

    Baisse temporaire ou non du niveau piézométrique d'une nappe du fait de modification naturelle ou artificielle (prélèvement, diminution de l'alimentation, mise en communication des aquifères).


  • Affleurements

    Partie d’une couche géologique visible en surface


  • Affouillement

    Fosse profonde creusée dans le lit par l'action de l'eau


  • Agriculture biologique

    L’agriculture biologique constitue un mode de production qui recourt à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.


  • Agroécologie

    Elle vise à promouvoir des systèmes alimentaires viables respectueux des hommes et de leur environnement. C’est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.


  • Aire de captage

    Une aire de captage est une zone définie par étude hydrogéologique et d’où provient préférentiellement l’eau prélevée pour produire de l’eau potable.


  • Algues macro et microphytes

    Végétaux aquatiques de grande taille (exemple : phanérogames macrophytes) par rapport aux végétaux de petite taille (exemple : phytoplancton microphyte).


  • Alimentation (ou apport d’une nappe)

    Volume d'eau alimentant une nappe souterraine sur une durée donnée.


  • Alluvions

    Dépôts constitués par des matériaux solides transportés et déposés par les eaux courantes (cailloux, graviers, sables limons)


  • Altération (d’un milieu aquatique)

    Modification de l'état d'un milieu aquatique ou d'un hydrosystème, allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, organique, toxique, bactériologique,...) et leurs effets (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements,...). Le plus souvent ces altérations sont anthropiques mais peuvent aussi être d'origine naturelle


  • Amont

    L’amont désigne la partie d’un cours d’eau qui, par rapport à un point donné, se situe entre ce point et sa source.


  • Amphihaline

    Qualifie une espèce dont une partie du cycle biologique se fait en mer et une autre partie en rivière.


  • Annexe fluviale ou annexe hydraulique

    Ensemble des zones humides en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles soit souterraines : iscles, îles, brotteaux, lônes, bras morts, prairies inondables, forêts inondables, ripisylves, sources et rivières phréatiques....


  • Annonce des crues

    En cas d'alerte pluviométrique ou hydrologique (déclenchement sur dépassement de seuils et quand il y a risque d’inondation), le service de prévision des crues propose au préfet la mise en alerte des maires des bassins versants concernés. Il remplace le service d’annonce des crues (l’article L.564-1 de la loi risque du 30 juillet 2003 confie à l’Etat l’organisation de la surveillance et de la prévision des


  • Anthropique

    Fait par l’homme, dû à sa présence et à son existence


  • Antonyme

    Voir hétérotrophe.


  • Aqueduc

    Pont supportant un canal, une conduite pour transporter l’eau. Cet ouvrage peut être aussi souterrain.


  • Aquifère

    Formation géologique composée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) contenant de l’eau en quantité significative. Il comporte une zone saturée- ensemble du milieu solide et de l’eau contenue- suffisamment conductrice d’eau souterraine pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et le captage de quantités d’eau appréciables (drainage, pompage…).


  • Aquifère fissuré

    Aquifère dans lequel l’eau est contenue et peut s’écouler essentiellement à travers un réseau de fissures ouvertes et connectées entre elles (exemples : granite, basalte).


  • Aquifère karstique

    Aquifère en terrain calcaire dont le comportement est caractérisé par une hétérogénéité et un compartimentage du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions : fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements rapides par les conduits karstiques interconnectés (fissures qui ont été élargies par dissolution de roches tendres) et qui explique la grande vulnérabilité aux contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement de ces pollutions, la fonction capacitive, assurée par les zones poreuses fissurées et micro-fissurées et par des vides de grande capacité, qui sont le siège de vitesses d’écoulement plus lentes et autorisent une capacité de stockage variable selon les karsts.
     


  • Aquifère poreux

    Aquifère dans lequel l’eau est contenue et peut s’écouler dans des vides interconnectés, constitués par les espaces restant libres entre les grains de la roche (exemples : sables, graviers, grès, craies).
     


  • Artésien (jaillissant)

    Un puits (ou forage) artésien est un puits dans lequel l’eau monte plus haut que le niveau aquifère. Il est jaillissant si l’eau s’écoule spontanément à la surface du sol. Dans les deux cas, ce type de puits exploite une nappe captive.
     


  • Assainissement

    Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération, d’un site industriel ou d’une parcelle privée avant leur rejet dans le milieu naturel. Se compose en règle générale d’un réseau d’assainissement et d’une unité de traitement (station d’épuration, lagune).
     


  • Assainissement autonome (ou non collectif)

    Ensemble des filières de traitement qui permettent d'éliminer les eaux usées d'une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l'habitation, sans transport des eaux usées. Une extension concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s'agit toujours d'assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif (voir définition suivante).
     


  • Assainissement collectif

    Assainissement collectif
    Comprend pour un habitat regroupé la collecte et le transport des eaux usées (réseau d’assainissement ou d’égout unitaire ou séparatif) vers un ouvrage d'épuration.


  • Autoépuration

    Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale...), chimiques (oxydoréduction...), physiques (dilution, dispersion, adsorption...) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). On doit distinguer l'autoépuration vraie (élimination de la pollution) de l'autoépuration apparente (transformation, transfert dans l'espace ou dans le temps de la pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues...) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L'efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d'autoépuration d'un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment).
     


  • Autotrophe

    Un organisme autotrophe est capable de synthétiser par lui-même les matières organiques qui le composent à partir d'éléments minéraux. C'est le cas de la plupart des plantes chlorophylliennes.
     


  • Axe bleu (ou axe migrateur prioritaire)

    La restauration de la libre circulation des poissons migrateurs sur certaines rivières (Adour, Garonne, Dordogne, Charente et certains de leurs affluents) est une priorité du SDAGE Adour-Garonne