2025 n’a pas seulement marqué les 60 ans de l’Agence : elle a surtout été une année de décisions concrètes pour préparer l’avenir.

2025 n’a pas seulement marqué les 60 ans de l’Agence : elle a surtout été une année de décisions concrètes pour préparer l’avenir. 

Dès le mois de janvier, le lancement du 12ᵉ programme d’intervention a donné le ton. Ce cadre renforcé traduit une conviction claire : pour être efficace, la politique de l’eau doit partir des besoins des usagers et des réalités de terrain . C’est la ligne que nous avons choisie, en proposant une offre d’accompagnement au service des territoires et de leurs acteurs. 

Ce choix s’est illustré très concrètement dans la relation avec le monde agricole. Être présents au Salon international de l’agriculture, du 22 février au 2 mars, n’a pas seulement permis de présenter nos dispositifs d’aides ; ce fut avant tout un temps privilégié d’écoute et de dialogue. Nos accompagnements ont ainsi évolué pour mieux sécuriser les transitions agroécologiques, avec une ligne rouge clairement posée : ne jamais opposer transition environnementale et viabilité économique des exploitations.

En 2025, l’Agence a fait le choix de se projeter dans l’avenir et de dépasser les logiques strictement sectorielles. Les travaux menés autour de l’étude Explore 2 sur les futurs de l’eau et du climat, enrichis par des analyses sociologiques et économiques, ont permis d’interroger les destins liés de l’eau et du grand Sud-Ouest. 
La politique de l’eau apparaît plus que jamais comme un levier structurant de l’adaptation de nos territoires. Dans ce contexte, la question des moyens qui lui sont consacrés a fait l’objet d’une vigilance particulière, entre nécessité d’investissements renforcés et volonté de sanctuarisation des ressources financières.

Dernier temps fort de l’année : le 11 décembre, le Comité de bassin Adour-Garonne a adopté à l’unanimité l’état des lieux 2025 du bassin. 

Ce vote fort est le symbole d’un engagement collectif et d’une volonté partagée d’avancer dans la même direction. Le diagnostic dressé est contrasté : des progrès sont visibles – 55 % des masses d’eau superficielles sont désormais en bon état et les pollutions ponctuelles reculent –, mais l’objectif de 70 % d’ici 2027 ne sera pas atteint. Les pollutions diffuses persistent et les altérations hydromorphologiques se poursuivent et les effets du changement climatique, intégrés pour la première fois à l’analyse, font craindre une vulnérabilité accrue des territoires.  Autant d’incitations à agir plus vite et plus fort dans ce nouveau cycle de la politique de l’eau. Dans cette perspective,  le Livre blanc du bassin Adour-Garonne, issu de la Conférence régionale sur l’eau et fruit des contributions des usagers du bassin, identifie à l’attention du niveau national 11 conditions de réussite pour une politique de l’eau à la hauteur des enjeux à venir.

Alors que nous tournons la page de 2025, que ces fêtes de fin d’année soient pour chacune et chacun d’entre vous l’occasion de vous ressourcer et d’aborder 2026 avec enthousiasme et détermination pour relever ensemble les défis de l’eau dans nos territoires.